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Les innovations techniques et fonctionnelles de beBOP (solutions apportées vs problèmes identifiés dans l'éco-système)

La priorité d’une personne qui veut partager du contenu devrait être la création de ce dernier et son partage.

Si nous acceptons volontiers qu’un certain pragmatisme doit être présent (sur la préparation, le travail à fournir, la communication et la régulation économique et fiscale des gains), nous pensons en revanche que les processus qui permettent actuellement aux personnes qui veulent partager du contenu sont au mieux biaisées, au pire bloquante.

Une personne qui veut partager son contenu, c’est une personne qui, outre sa création, doit :

  • se rendre visible, virtuellement ou physiquement

  • offrir ou vendre le fruit de sa création

  • bénéficier du patronage en récoltant les soutiens, dons, mécénats et autres aides de la part de ses premier, deuxième et troisième cercles

  • déclarer simplement le fruit de ses activités de création aux autorités compétentes

Le soutien, quant à lui, qu’il soit proche, patron, amateur éclairé, fan assidu, inconnu enthousiaste ou simple curieux, doit pouvoir :

  • accéder à l’actualité et aux créations de la personne partageant son contenu

  • obtenir ou acquérir lesdites créations de la manière qui lui convient le mieux

  • soutenir la personne partageant son contenu de manière alternative, en dehors d’un simple achat, via un don, un encouragement, un service, une souscription ou autre

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Et si, ces dernières années, l’émergence de solutions comme Sum Up ou Twint ont permis aux personnes partageant leur contenu de pouvoir plus facilement monétiser leurs créations auprès de leur public lors de rencontres physiques, d’autres ont subi les affres de l’écosystème Fintech qui s’était pourtant dessiné et vendu autour du partage de contenu auprès de communautés :

  • la spécialisation des plateformes (l’une pour la vente ; l’autre pour le don ; l’autre pour l’abonnement ; l’autre pour le financement participatif) a d’un côté morcelé la visibilité (via SEO) des personnes créant du contenu, de l’autre complexifié le parcours de soutien de la part du public qui doit identifier et partager ses informations à plusieurs informations centralisées ; lesquelles exploitent et monétisent d’une part les informations personnelles du public, et facturent d’autre part leur rôle d’intermédiaire via des marges non-négligeables sur des actions qui devraient profondément être exclusivement entre la personne partageant son contenu et son public qui souhaite soutenir.

  • la censure des plateformes : qu’il s’agisse de fermeture soudaine de service privant plusieurs centaines de milliers de créateurs et créatrices de contenu de leurs revenus par décision unilatérale du prestataire de service de paiement (Mangopay, avec UTip); qu’il s’agisse de tentative de modifications des Terms of Use d’un site communautaire par ces mêmes prestataires de service de paiement (OnlyFans); qu’il s’agisse de démonétisation abusive de contenu multimédia modérés par algorithmes qui permettent parfois la revendication de droits d’extraits musicaux libres ou de non-respect du fair-use pouvant amputer sans préavis un créateur ou une créatrice de ses revenus avec présomption de culpabilité à lever ; ou qu’il s’agisse simplement d’interruption de service, de changement de conditions économiques d’utilisation, de fermeture de plateforme, ou d’interdiction de contenu ou d’accès dans certains pays.

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Les solutions auto-hébergées, quant à elles, peuvent se révéler d’une versatilité telle qu’elles pourraient équiper de grands groupes e-commerce, intégrer des PIMs, des MDMs, et singer le fonctionnement et l’organisation de géants (via une base freemium et des plugins optionnels payants rapidement indispensables, parfois même pour le respect de la loi), là où les besoins des créateurs et créatrices de contenus sont bien plus simples, et leurs compétences sont des compétences de création, non de prise en main d’un système e-commerce avancé nécessitant les coûteuses interventions de web agencies.

Aussi, pour répondre à ces problématiques, de plus en plus présentes chez les créateurs et les créatrices de contenu, nous avons décidé de désigner beBOP :

  • en proposant une solution hébergée sans plugin, open-source et libre, pour plus de stabilité, et pour profiter d’un écosystème complet, activable ou non selon les besoins, sans frais caché supplémentaire (merch, CMS, ARM, analytic, suivi de facturation, i18n, accessibilité…)

  • en incluant directement la simplicité du SEO : exit la double saisie d’informations produits et de pages statiques versus les balises meta, ce qui est affiché sur le site est ce qui est référencé par les crawlers SEO

  • en permettant à un soutien, au sein d’un même parcours, de pouvoir réaliser à la fois un achat, un don, une souscription périodique et une précommande sans avoir besoin de jongler entre plusieurs plateformes spécialisées

  • en incluant nativement la connexion à des modes de paiement résilients et incensurables (Bitcoin et Lightning), à des prestataires de service de paiement populaires et répandus (pour du paiement carte bancaire en ligne), à des modes plus exotiques ou plus localisés pour un partage mondial (iDeal, SoFort, AliPay), à des modes de paiement utilisées par des populations débancarisées privées d’un accès international à la culture (mobile money et solution type Machankura), mais également à des paiements déconnectés pour permettre un fonctionnement à la fois en ligne et à la fois en système de caisse en salon ou magasin

  • en respectant les informations personnelles du client (connexion par lien de session temporaire ou connection tierce-partie via SSO, sans stockage de mot de passe client en base de donnée pour préserver son identité numérique en cas de piratage du commerçant ; utilisation minimale des informations personnelles du client -pas de demande d’adresse postale si pas de contrepartie physique lors d’un achat ou en cas de simple don-; demande expresse au client de la conservation de son adresse IP en cas de besoin comptable du commerçant au même titre que l’acceptation des CGUs lors du parcours de commande...)

  • en offrant au créateur ou à la créatrice de contenu tous les outils pour pouvoir gérer ses obligations légales et comptables en fonction de son régime, de sa localisation et de celle du client (intégralité des taux de TVA mondiaux stockés dans le code ; 4 régimes de TVA modulaires et configurables pour répondre aux besoins comptables et douaniers en cas d’achats transfrontaliers ; conservation configurable des informations des clients en cas d’obligation légale…)

  • en permettant au public l’utilisation d’un selfcare via un protocole de communication innovant, sécurisé, décentralisé et incensurable (Nostr), pour faire alternative à l’éternelle, monétisée et souvent détournée adresse email (qui reste néanmoins présente et utilisable)

Par le biais de notre plateforme, nous voulons remettre le partage au centre de la chaîne de la création : c’est une action pair-à-pair entre un créateur ou une créatrice de contenu et une personne qui souhaite la soutenir et l’encourager.

Et pour cela, nos leviers sont la souveraineté numérique, l’incensurabilité, l’internationalisation, l’éthique du code aussi bien auprès du ou de la gestionnaire de plateforme qu’auprès de son public, et la prise à contre pied de certaines dérives de SaaS devenues désormais des poncifs.

Le monde du partage devra remplacer le partage du monde. - Claude Lelouch

Sans la culture, et la liberté relative qu'elle suppose, la société, même parfaite, n'est qu'une jungle. C'est pourquoi toute création authentique est un don à l'avenir. - Albert Camus

Il n’y a pas que brûler des livres qui m’inquiète. Il y a aussi ceux qui ne seront jamais écrits, du fait de la crainte de la censure. - Judy Blume

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Le futur de beBOP et des marketplaces décentralisées

De l'émulation distinguez bien l'envie:
L'une mène à la gloire, et l'autre au déshonneur;
L'une est l'aliment du génie,
Et l'autre est le poison du cœur.
- Voltaire

Dans la création de contenu, comme dans l’artisanat, l’écriture ou un tas d’autres domaines, l’on pourrait croire qu’il faut être compétitif, jouer des coudes et écraser l’autre pour percer, faire sa place et réussir.

Ce qui a, par exemple, amené à ce que nous estimons être certaines dérives informatiques telles que le SEA, search engine advertising ou référencement payant, où l’entreprise qui payait le plus pouvait se retrouver en tête des résultats de certains mots-clefs dans certains moteurs de recherche, ou des boosts de visibilité et autres formules premiums similaires sur des marketplaces ou sites communautaires monétisés.

Il est certain que, fut un temps, l’utilisation de certaines plateformes centralisées type Kickstarter permettait d’attirer un nouveau public (le graal du troisième cercle) si le produit et la communication se prêtaient à un public cherchant l’innovation.

Néanmoins, cette acquisition naturelle de public s’est amoindrie avec le temps, la popularité grimpante des plateformes, la multiplication des projets, et l’habitude du public à chercher les projets les plus performants pour obtenir des packs de précommande à tarifs privilégiés. Et si bien que, pour certaines plateformes de monétisation de communauté, c’est presque uniquement les meta-informations de la plateforme qui sont communiqués aux robots crawlers pour le SEO, et non les informations du créateur ou de la créatrice de contenu, leurs projets et leurs campagnes de financement, menant les utilisateurs dans une sorte d’impasse les limitant leurs premier et second cercle.

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De la même façon, les grandes marketplaces centralisées, type CDiscount ou Amazon, permettaient d’avoir une plus grande visibilité, assimilée à une meilleure diffusion. Mais les algorithmes de popularité, de push, la multiplicité des vendeurs (certains très gros, certains généralistes, certains dans des pays avec une fiscalité plus avantageuse) et les conditions commerciales de ces plateformes ont mis de côté les créateurs et créatrices les plus modestes, malgré les rares success stories avancées. Quand il ne s’agit pas, tout simplement, d’exclusion du service et d’invisibilisation de certains contenus, tels ceux qui peuvent concerner les créateurs de contenus vidéoludiques 18+.

En revanche, la collaboration entre créateurs et créatrices, l’effet “Capsule”, le featuring et le partenariat ont un effet vertueux et intemporel : une création commune, un événement partagé, un projet mixant les univers, ce type d’actions a tendance à faire converger les communautés et les soutiens. Les créateurs et créatrices, main dans la main, amènent leurs communautés à se rencontrer et à se mélanger.

Mais ce genre de chose, informatiquement et à l’heure actuelle, n’est possible qu’au gré de la création de plateformes dédiées, ou de services centralisés peu adaptés.

Avec le produit beBOP, nous pouvons, à l’heure actuelle, proposer aux créateurs et aux créatrices de contenu d’avoir leur solution auto-hébergée pour partager leurs contenus et monétiser leur communauté.

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Avec la fonction Cross-beBOP, nous pourrons, grâce à une cinématique d’association basée sur Nostr, permettre à deux beBOP ou plus de pouvoir :

  • autoriser la collaboration directe

  • réaliser des échanges de catalogue automatiques pour vendre les produits de l’un ou l’autre

  • appliquer automatiquement des marges et commissions préalablement configurées dans les back-offices de chaque beBOP, avec un envoi automatique via Lightning

  • envoyer des ordres de facturation au beBOP du créateur ou de la créatrice d’origine afin de pouvoir tracer automatiquement dans sa comptabilité et sa gestion des stocks la vente affiliée

  • mener des campagnes de financement participatif (appelées peerfunding car sans tiers faisant de rétention des fonds) mêlant les créations de chacun et chacune

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Enfin, avec la fonction Meta-beBOP, nous voulons réinventer le rôle de l’influenceur et de l’utilisation classique du promocode ou du lien d’affiliation pour permettre la mise en place de showrooms pour sélections et coups de cœur.

Sous couvert de l’activation d’un paramètre Discovery par le créateur ou la créatrice de contenu possédant un beBOP, avec la définition d’un pourcentage de marge (commission de Discovery), n’importe qui pourrait ouvrir son propre beBOP et l’alimenter depuis ces catalogues publics, à la manière du Cross-beBOP :

  • Un influenceur littéraire pourrait mettre en avant sa sélection de livres de différentes maisons d’éditions, accompagnées de ses critiques, et toucher la commission sur vente définie par ces derniers

  • Une ONG pourrait présenter une sélection de projets et de campagnes de peerfunding à but humanitaire ou caritatif en décidant simplement de les rendre visible, sans réclamer de marge

  • Un propriétaire de beBOP doté d’un noeud Bitcoin, d’un relais Lightning et de plusieurs modes de paiements fiat (type CB, SoFort, AliPay, virement ou autre) pourrait permettre à des propriétaires de beBOP n’ayant pas accès à ces services de toucher un public plus large qui ne serait pas limité à leur seul mode de paiement accessible

Et, ce, de manière entièrement décentralisée : pas d’API centrale, pas de serveur de marketplace servant de noeud d’information, avec une communication en étoile entre chaque boutique par le biais de bots Nostr liés au back-end de chaque beBOP, configuré par le créateur ou la créatrice de contenu, pour permettre un partage résilient, décentralisé et pair-à-pair de leur contenu auprès d’un public plus large.

Par ces fonctions de Cross-beBOP et de Meta-beBOP, nous espérons encourager des opérations éphémères, de l’événementiel, des festivals, des coopératives artistiques, où créateurs et créatrices de contenu pourraient travailler de pair, mais en autonomie pour dépasser le cadre de leur seule activité, et bénéficier de la sélection d’inconnus ou d’inconnues qui valoriserait la qualité de leurs créations autrement que par une simple critique, mais par une véritable curation artistique ou artisanale.

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